LA SÉNÉGAZELLE ou… Les Biquettes en Baskets !
Stéphanie, maman de Victor, a participé aux côtés de cinq autres mamans dynamiques, Christelle, Elodie, Géraldine, Marie et Sophie, du 22 au 30 avril, à la course La Sénégazelle à Simal au Sénégal, à 150km au sud de Dakar le long du fleuve Saloum.
Cette course 100% féminine associe course à pied et action solidaire auprès des enfants : elle permet de distribuer des fournitures scolaires aux enfants de cinq écoles du Delta du Sine Saloum.
L’épreuve sportive représente en moyenne 8 à 10km par jour sur des vastes étendues sablonneuses et une arrivée chaque jour dans une école différente.
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Pour pouvoir distribuer un maximum de matériel, Christelle, Elodie, Géraldine, Marie, Sophie & Stéphanie collectaient depuis des mois, cahiers, stylos, crayons, feutres, ardoises, craies, trousses, gommes, peinture, règles, colles, totebags.
Leur équipe “lesbiquettesenbaskets” avait réuni 140kg de fournitures qu’elles ont pu distribuer pendant la course.
Et elles nous ont fait l’honneur d’emporter avec elles aussi Le Point rose !
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A l’approche du grand départ, Stéphanie partageait ses sentiments : « Après notre collecte, tout reste à vivre et à écrire. Je pars pour profiter au maximum des rencontres et des sourires d’enfants. Merci Victor pour les ailes que tu me donnes.»
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De retour, elle nous raconte ce beau défi sportif et solidaire qu’elle a relevé avec Le Point rose :
« Ça y est la Sénégazelle est terminée, nous sommes rentrées dimanche soir.
Il m’a pourtant été compliqué de quitter mon petit cocon. Je n’aime pas les séparations. Impression qu’il m’était difficile de gérer à la fois l’absence de Victor et à la fois la séparation avec ma fille et mon mari.
Pourtant je n’étais pas seule, mes soeurs étaient là, Victor était là. Impression aussi d’avoir le cœur sous anesthésie, très peu d’émotions alors que les larmes des autres gazelles coulaient sans effort. Sentiment de passer à côté de quelque chose.
Dans la première classe que je visite une phrase écrite au tableau m’attire l’œil et me sidère à la fois “Là où il y a la volonté est le chemin”. Cette phrase me parle, je crois que je suis au bon endroit.
C’est lors de l’arrivée dans la 4e école, soit le 4e jour de course, que les émotions arrivent lorsque je croise le regard de Mamadou, joli petit garçon d’une dizaine d’années à la chemise au col boutonné jusqu’en haut (Petit clin d’œil à Victor qui lorsqu’il était petit boutonnait ses chemises jusqu’en haut). Mamadou était attentionné, il voulait que je reste assise à ses côtés, et nous avons partagé de beaux moments de complicité et les larmes sont arrivées.
La dernière arrivée était émouvante également. Là aussi les larmes, je pensais subir cette course (le sport ne m’a jamais appréciée…). Mais je l’ai apprécié, Victor m´y a aidé à chaque instant. Merci mon ange pour ce courage que tu me transmets.
Le petit pompon rose m’a accompagné à chaque sortie, accroché à mon camelback, tout comme une partie du doudou de Victor. »
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