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Les fleurs du deuil de Paloma n’en finissent pas de fleurir et d’aider son papa Oscar Farkoa à aider les parents endeuillés.
Ce chemin avec Paloma autrement a commencé le 7 juin il y a quatre ans.
Nous pensons à Paloma et sa famille et repartageons les mots si inspirants d’Oscar qui propose des ateliers d’écriture autour du deuil sur sa page ou en le contactant :
scribereluctus@gmail.com
+33625933138.
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“Ma présence à cette journée de conférences organisée par Le Point rose, je la dois à Carla-Marie, à Jade et à Paloma.
Cette prise de conscience est bouleversante.
Paloma a perdu la vie le 7 juin 2019, un vendredi de week-end de Pentecôte comme aujourd’hui, et je n’étais pas revenu à Marseille depuis cet été d’il y a quatre ans.
Dans quelle mesure est-ce que la mort d’un enfant nous change ?
Je crois que ce qui se transforme en profondeur, c’est le regard que nous portons sur le monde.
Selon moi, guérir du deuil d’un enfant est sans doute une quête impossible puisque ce n’est pas une maladie.
Ce n’est donc pas un but mais un voyage et il nous faut cheminer pour éviter la stagnation, mais aussi laisser bourgeonner l’espérance pour que fleurissent les grâces de la vie.
La difficulté vient du constat que rien ne compensera jamais ce manque, il n’est donc pas pas facile de trouver la motivation pour continuer à vivre sans notre enfant mais avec cette absence.
Cela se peut en recherchant les petites victoires du quotidien, en multipliant les joies au détriment d’un bonheur devenu souvent trop ambitieux, en accueillant le réconfort de simples choses quand nous nous sentons inconsolables.
Avancer sur ce chemin, c’est encore accepter l’impermanence : accepter à défaut de comprendre, cultiver la patience, l’autocompassion et transiter du pourquoi (frustrant) au comment (fructueux).
Il nous faut aussi nous défaire de la culpabilité en prenant conscience qu’un parent n’a pas pour vocation de sauver son enfant contre tous les aléas de la vie mais de l’accompagner tout au long des épreuves qu’il traverse.
Mon chemin personnel de résilience est passé par l’écriture, pour témoigner, aider, être utile.
Formé à la méditation qui nous ancre dans l’ici et maintenant, et à l’accompagnement de la mort et du deuil puis comme thérapeute,
j’ai associé ces nouvelles compétences à mes études littéraires donnant un nouveau sens à mon doctorat sur les contes.
L’écriture thérapeutique circonscrit la douleur, et permet de faire sortir la souffrance pour laisser plus de place à l’amour et à la construction d’une nouvelle relation avec notre cher disparu en attendant de se retrouver.
Les accompagnements que je propose permettent de faire émerger la conscience que nous ne sommes pas dans une impasse mais dans un tunnel.
Or, partir de la certitude que la lumière existe encore, la chercher, est le meilleur moyen de la trouver, puisqu’elle sommeille en nous.
L’écriture thérapeutique nous aide à cultiver la patience et l’espérance pour laisser s’épanouir LES FLEURS DU DEUIL.”
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