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Le chagrin inconsolable de Jean-Paul Belmondo après le décès de sa fille Patricia : « Ce chagrin là on ne le porte pas, c’est lui qui nous porte… »
L’acteur s’est éteint le 6 septembre.
Nous aimions son sourire autant que ses films.
Il a vécu pourtant l’immense chagrin de perdre un enfant.
Comme le raconte le journaliste Bertrand Guyard dans Le Figaro :
« Le 31 octobre 1993, l’acteur perd sa fille aînée Patricia. Pudique à l’extrême lorsqu’il s’agissait de protéger sa vie intime, il essaiera de surmonter sa peine en jouant, le soir même, au théâtre.
«On ne peut pas perdre un enfant. C’est interdit, contre nature. On meurt avant ses enfants: c’est ce sens que le cours des évènements doit suivre. Sinon, on devient fou.» Jean-Paul Belmondo aura attendu plus de vingt ans avant d’accepter d’évoquer dans ses mémoires, Mille vies valent mieux qu’une, sa fille Patricia, disparue tragiquement le 31 octobre 1993 à 31 ans dans l’incendie de son appartement de la rue de Rennes à Paris.
Quand il apprend la terrible nouvelle l’immense acteur, devenu sexagénaire, comprend que tout cela est fragile, presque dérisoire. Dans sa biographie, lui qui met un point d’honneur à préserver sa vie intime, oublie sa pudeur pour décrire sa douleur de père: «Ma petite chérie, ma fille Patricia, n’a pas eu le temps d’avoir quarante ans… Ma petite fille est morte. Elle qui faisait ma joie, travaillant comme moi dans le cinéma, mais derrière la caméra, mon enfant, je ne la prendrai plus dans mes bras.»
Jean-Paul le flamboyant, le comédien qui sait si bien faire rêver son public en jouant des rôles de flic ou de voyou, se demande comment apaiser sa souffrance. Faut-il tout arrêter, se cloîtrer ou continuer pour Patricia qui elle aussi avait décidé de devenir saltimbanque en travaillant au côté de son copain de toujours, Jean-Pierre Marielle, sur le tournage du film Les galettes de Pont-Aven. Son médecin vient à son aide en l’exhortant de remonter tout de suite sur scène. Ses mots sont convaincants parce que définitifs, sans appel: «Si vous ne jouez pas maintenant, vous ne jouerez plus jamais.»
Belmondo remontera sur la scène.
La vie continuera sans Patricia.
Mais il avouera à la fin de sa vie que « cette peine-là ne se porte pas, elle vous porte.
Elle est irrémédiable, absolue.
Ce chagrin-là ne se dépasse pas, il demeure. Heureusement je ne suis pas seul.»
Et c’est vrai, ses amis, Charles Gérard en tête , et ses autres enfants, Florence, Paul et Stella seront toujours à ses côtés pour tenter de lui faire oublier sa souffrance. »
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Patrick Sébastien : “Il n’y a pas un jour où je ne pense pas à mon fils”
Le célèbre animateur, connu pour sa bonne humeur, évoque dans l’émission “Sept à Huit” ses blessures, dont celle qui résulte de la mort de son fils Sébastien qui s’est tué à 19 ans d’un accident de moto.
L’animateur qui a pris comme pseudo de scène le prénom de son fils, confie que la scène, le rire, le cabaret ont été sa thérapie. « Mon nez rouge sur scène c’est le plus merveilleux des mercurochromes.
Il vient d’écrire une chanson sur sa mort, intitulée « Dites moi s’il pleut, d’où je suis je ne vois rien ».
Ce n’est pas une chanson triste, c’est une chanson pleine d’espoir, confie-t-il, en partageant les dernières phrases de sa chanson…
« Ce n’est pas une fin, c’est le début de tout.
Aujourd’hui je suis bien et plein d’espoir surtout.
Parce que derrière la porte je sais que l’on m’attend
Mes disparus, mes autres,
Ceux qui me manquaient tant.
La plus belle lumière est au bout du chemin,
Parce que ce soir Patrick va revoir Sébastien…”
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