Dans la tradition juive, on ne dépose ni fleurs, ni couronne sur les tombes, rien de périssable.
Mais il est d’usage d’y déposer une pierre.
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Rabbin et philosophe, Delphine Horvilleur éclaire le sens de cette tradition par l’étymologie du mot pierre / caillou :
En hébreu, le mot « caillou » est une combinaison de deux mots qui veulent dire « les parents » et « les enfants ».
Il exprime le sentiment filial. Elle explique ainsi que : « Quand on pose un caillou sur une tombe juive, on écrit par ce geste « parent-enfant », et on se dit l’héritier du défunt.
Que l’on soit ou non son enfant biologique, on signifie par ce cailloux que l’on s’inscrira dans son héritage.
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Et si ce geste prenait encore plus de sens quand le défunt est un enfant ? Car, quelle que soit la tradition, les parents se disent les héritiers de son amour.
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