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Nathalie raconte sa rencontre avec Colette, doyenne extraordinaire des mamans du Point rose, qui a su trouver les mots et l’aider dans la pire des épreuves.

Le chagrin d’une maman qui perd son enfant, quel que soit l’âge de son enfant, est inconsolable.Il est tout aussi contre-nature de voir partir son petit enfant que de voir partir son fils adulte. Il existe des différences dans la façon dont l’entourage va s’en émouvoir. Le tout jeune enfant va beaucoup plus choquer parce qu’il est fauché avant même d’atteindre la vie adulte. Le nouveau-né va moins attendrir parce que les personnes penseront que ses parents n’ont pas eu le temps de le connaître et de s’y attacher. Beaucoup de clichés, de raccourcis, de suppositions autour de ce qui pour beaucoup représente le pire à vivre. Pourtant, les témoignages des parents orphelins ont en commun la même souffrance et le même sentiment d’injustice quand la mort emporte leur bébé, leur jeune enfant ou leur enfant adulte.

C’est la douloureuse expérience de Colette et de son fils Jean-Marc, papa de deux jeunes enfants, qu’une tumeur cérébrale a arraché à sa famille à quarante ans à peine. La sienne mais aussi par empathie celle de ses petits-enfants orphelins de leur papa.

Et les ressources qui sauvent une personne de ce drame, qui l’aident à trouver la force de continuer, et à conserver un lien vital à l’enfant défunt, c’est précisément l’amour.

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L’amour que Colette donnait sans compter à son mari Edmond, son fils François, à ses amis et sa famille, mais aussi à nous parents frappés par la même épreuve et moins expérimentés. Colette a été d’un soutien incroyable. Commentant chacun de mes posts, depuis le tout premier annonçant l’envol de Carla-Marie, le 26 février 2015, puis chacun de ceux des mamans et papas vivant le même drame, et tous ceux de la page Facebook Le Point rose, créée sept mois plus tars. Et ses mots étaient toujours extraordinaires. Il s’en dégageait une telle force d’amour, qu’ils aidaient à transformer le malheur en petits bonheurs..

Ses mots m’ont aidée dès le premier jour. Parmi les abondants commentaires de mon triste post du 26 février, le sien a retenu mon attention. Il m’a fallu des jours et des jours pour trouver la force de répondre à tous les messages amicaux reçus alors. Et pourtant celui de Colette, que je ne connaissais pas, a retenu mon attention ce jour terrible, au point que je la contacte en message privé immédiatement pour échanger d’avantage avec elle. Colette avait écrit les rares mots audibles dans une telle épreuve : elle m’avait confié avec pudeur avoir vécu la même chose tout en m’expliquant après avoir trouvé la force dans l’amour. L’amour de ses proches, mais aussi l’amour de son fils Jean-Marc, encore et toujours. C’est ce possible, sous forme d’espoir auquel je me suis accrochée éperdument. Et j’ai compris après coup la force de l’entraide entre parents dévastés, le pouvoir des mots d’une maman en deuil à une autre maman orpheline de son enfant elle-aussi. Et commença alors, une longue et magnifique conversation entre deux mamans qui ne se connaissaient pas, qui ne se s’étaient jamais vues, qui ne comprenaient pas comment elles avaient pu se trouver. Mais deux mamans qui allaient échanger les choses les plus intimes et les plus profondes qui bouleversaient leur vie respective : les questions, les ressources, l’amour, les clés, la vie… après l’impensable. Un même langage magique pour se comprendre et s’entre-aider. Plus tard, nous nous amuserons toutes les deux de la façon dont mon post a pu se retrouver sur son fil Facebook, sans ami commun, et sans aucun lien antérieur. La magie de l’amour, ou de nos anges. On aimait le croire et le vivre ainsi émerveillées toutes les deux.

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De février 2015 à novembre 2016, Colette va émailler chacun de mes posts de commentaires tenant compte de mon état, m’encourageant, me réconfortant toujours, forçant mon émerveillement devant sa jeunesse et sa capacité à voir en l’amour la clé et l’explication fondamentale de toute chose. Comme ma Carla-Marie, dont elle me parle comme si elle l’avait toujours connue, à force de me lire et de m’entendre en parler.

Et quel immense réconfort de lire ses mots qui me parlent et m’expliquent comment Carla et moi nous nous aimons par delà la mort. Quel réconfort de lire qu’elle aussi reçoit des signes magnifique de son fils Jean-Marc et de sentir la force de son amour pour lui intacte, 16 ans plus tard, si ce n’est décuplée par l’absence et le manque.

Colette a été ce guide magnifique, cette âme-sœur qui n’a pas besoin de connaître ou voir pour savoir et sentir.

J’ai appris le décès brutal de Colette par son fils François ayant pris soin sans pour autant me connaître de m’en informer. Un choc. Comment savoir que Colette souffrait depuis des années d’un cancer, sans qu’elle ne s’en soit jamais plainte à moi ou qu’elle ne me l’ait jamais confié? Sa prévenance et sa générosité allaient jusqu’à nous ménager de ses problèmes de santé personnels… Une immense tristesse, un immense regret. Celui de ne pas avoir eu le temps d’aller voir Colette pour la serrer dans mes bras, comme je la chérissais dans mon coeur. Alors c’est ici sur le papier, avec mon âme et mon cœur que je veux la serrer dans mes bras. En lui disant simplement tout ce qu’elle représente pour moi, et tout ce qu’elle a réussi à faire avec tant d’humilité.

Et parce qu’en relisant des mois de messages et de commentaires, je suis ébahie et émerveillée de la force et de la beauté de tout ce que l’on a pu s’écrire sans se connaître au départ, j’ai voulu le partager pour vous faire connaître Colette à mon tour. Un partage en guise du témoignage de la maman et femme extraordinaire que je l’encourageais à nous faire, sans qu’elle en ait eu le temps.

Notre correspondance intime et pudique sur nos chemins respectifs ont eu tôt fait de me convaincre que ma rencontre avec Colette était tout sauf fortuite. Nous avions sans doute un grand besoin l’une de l’autre. Moi dans toute l’immensité de ma douleur au moment de la perte de Carla. Elle pour arriver à partager et se convaincre avant de le rejoindre de toutes les choses magnifiques qu’elles vivaient avec son fils Jean-Marc depuis sa disparition, il y a 17 ans.

Alors, merci Colette… “Comme une pierre que l’on jette dans l’eau vive d’un ruisseau, et qui laisse derrière elle des millions de ronds dans l’eau…”, votre amour irradie le cœur des mamans orphelines de leur enfant.

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Ma correspondance avec Colette…

Le tout premier commentaire de Colette à mon post du 26 février 2015, annonçant la triste nouvelle de la mort de Carla-Marie dans la nuit :

Colette : Je ne vous connais pas mais j’ai deviné que vous aviez perdu une enfant, je ne peux que m’associer à votre grande peine, et je vous comprends d’autant plus que moi aussi j’ai perdu un enfant, c’est atroce et incommensurable, je suis vraiment de tout coeur avec vous et votre famille, soyez courageuse pour vous et votre famille, soutenez vous, profondement avec vous. 27 février 2015

Je repère et saisis ce commentaire dans la centaine de tous ceux que je reçois depuis le 26, comme une bouteille à la mer… Et lui réponds en message privé :

Merci du fond du cœur pour votre message. Lire que hélas d’autres personnes ont connu ce drame et ont pu y survivre est à la fois un espoir immense et incrédule. Merci encore pour vos mots. Nathalie maman fusionnelle dévastée – 28/02/2015

Colette : Quand vous aurez besoin de parler je suis à votre disposition (j’ai 82 ans ) mon fils est parti il y aura 16 ans le 31 mars) donc je peux aisement vous comprendre et essayer de partager votre grande douleur, ainsi que vous amener “un peu” de réconfort. ce qui m’a aidé c’est l”assurance qu’ils sont constamment avec nous, près de nous “juste de l’autre coté du chemin” (Saint Augustin”) et que nous pouvons leur parler, ma foi m’a permis d’en avoir l’assurance ! je vous embrasse, COURAGE – 28/02/2015

Nathalie : Merci Colette je vais avoir besoin de cette foi aussi et de ces connections pour survivre moi aussi. Je vous contacterez avec plaisir et je vous embrasse très fort









 – 02/03/2015

Colette : Je suis à votre disposition, bien volontiers, si cela peut vous aider, je vous embrasse très fort aussi








 – 07/03/2015

Nathalie : Bonsoir Colette, ma Carla-Marie avait 9 ans. Je n’ai jamais connu de personne aussi pure et pleine d’amour qu’elle. Au point qu’elle pouvait en être sauvageonne. Elle avait en elle depuis toute petite une forme de sagesse comme sa petite histoire qu’elle a écrit quand le strabisme lié au développement de sa maladie à commence à la frapper. Elle en éprouvait une grande honte mais elle a toujours voulu faire face en trouvant beaucoup de bonheur auprès de sa classe. Je vous embrasse fort









 – 08/03/2015

Colette : Plus ça va et plus je suis émue par votre petite Carla-Marie, quelle profondeur et SAGESSE !ce fut vraiment un ange, heureux ceux qui l’ont cotoyée ! il y a des êtres à part et elle en fut une. vous avez été des privilégiés de la connaitre et l”aimer et elle de vous le rendre. je voudrais vous en dire plus, mais c’est dur par écrit, les mots sont impuissants à tout bien exprimer, sinon que nous avons toutes les deux encore beaucoup d’amour à donner à ceux qui nous entourent , et nos anges sont toujours là près de nous, HEUREUX, dans un monde qui nous échappe encore et où nous pourrons les rejoindre, j’en suis plus que sure de jour en jour. une preuve : la façon dont nous sommes rentrées en contact ??????mon fils est parti le 30 mars et tombé malade le 13 mars de l’année d’avant, de la même saleté que votre petite fille……. toutes les années à cette date il m’arrive des événements étranges Par quel biais en sommes nous venues à dialoguer ? je vous embrasse très fort






 – 08/03/2015

Nathalie : Oui je crois aux signes, je crois au pouvoir infini des liens et de l’amour , je ne crois pas au hasard non plus et toutes ces convictions ont toujours rempli ma vie de bonheur et nous aimions avec mes deux filles voir ces petits signes d’amour partout, notre maison et notre trio n’était qu’amour. Et Carla et moi avions en plus ce lien fusionnel si fort que nous ressentions tout ce que l’autre ressentait, ce lien qui rendait toute séparation, même pour quelques heures ou jours, douloureuses. Aujourd’hui j’ai tellement mal que par moment je ne crois en plus rien, je ne suis que colère et violence en moi et je sais que ce n’est pas moi. J’espère alors dans ces moments encore plus durs ou même mes convictions ne parviennent à me consoler un peu de mon chagrin que vite je retrouverais confiance et foi. Merci d’être là tout simplement et c’est vrai que c’est plus facile parce qu’on partage cette douleur qui rend si proche sans se connaître. Aujourd’hui j’ai du mal à parler avec mes propres proches, j’en veux à ma famille, à mes amis à tous ceux qui ne savent pas… Je sais que c’est un passage obligé mais je réalise aussi qu’il rend encore tout beaucoup plus douloureux. Je vous embrasse fort









 – 08/03/2015

15577626_1156149151172895_1582679524_n-2Nathalie : Le regard d’amour de ma Carla, un amour si total et pur qu’on en est orphelin à jamais









. Merci Colette pour vos mots si doux qui font chaud à mon cœur meurtri. Je vous embrasse fort









 – 23/03/2015

Nathalie : Chère Colette, nous sommes le 31 mars depuis quelques minutes et je pense à cet anniversaire qui doit rester si douloureux pour vous malgré les années. J’espère que votre fils vous aidera dans cette journée en vous entourant de son amour. J’espère que nous nous parlerons ou nous rencontrerons bientôt pour échanger sur nos vies et nos absents si présents. Je vous trouve formidable. Pleine d’amour, de bienveillance et de fraîcheur. Je vous embrasse fort









 – 31/03/2015

Colette : Comme vous êtes un amour d’avoir pensé à cette date si forte pour nous ! merci ma petite Nathalie. Oui je souhaite vous rencontrer un de ces jours , et vous apporter un peu de réconfort, avec mon expérience et ce passé si présent encore. Parlez moi de votre autre fille, elle doit avoir un grand besoin de sa grande soeur et de sa maman. votre mari aussi, a grand besoin de vous, soyez unis et soutenez vous. Mon fils François pour moi m’est une douceur et un réconfort, il aimait tant son grand-frère . Mon Jean Marc est sans cesse présent, et nous suit sans cesse, tout nous est souvenir amusant et attendrissant, j’aurais beaucoup de choses à vous dire pour essayer de vous apaiser, mais comme l’on dit “bêtement « il n’y a que le temps, même si l’amour pour nos enfants est toujours aussi fort, A un de ces jours, bientôt , j’espère vous rencontrer, je vous embra









sse très fort, bien tendrement- 31/03/2015

Colette : Bonjour ma petite Nathalie, une petite pensée pour vous et votre famille, que le temps puisse “un peu” vous apaiser, et sortir de ce gouffre ! Que vous dire ? Ma pensée est constamment près de vous, à essayer de vous soutenir… la vie reprend le dessus avec le travail et toutes les occupations (bêtes) de la vie, mais ça nous fait aller de l’avant et il ne faut rien négliger, tout au moins, essayer ! je vous embrasse tendrement. Une mamie attentive. Colette









 – 10/04/2015

Nathalie : Oh merci Colette de penser à nous et pour vos mots si rassurants. C’est vrai qu’avec le temps l’absence est encore plus douloureuse. Heureusement la petite sœur de Carla m’oblige et m’aide en exigeant sa maman à 100%. Les fêtes de Pâques et la chasse aux œufs sans mon ange, le Printemps et ses bonheurs, tout ça est très douloureux. Je sens sa présence mais son absence me pèse de plus en plus. Ce vendredi c’était l’anniversaire de Paloma et comme je l’ai toujours fait pour elle et sa sœur, tout le we a été occupé par les enfants, les jeux, l’univers des enfants que ma petite Carla m’a refait découvrir avec un si grand bonheur, à sa naissance. Et plus je suis occupée par le quotidien et plus le manque est cruel paradoxalement. Mais j’ai la chance d’avoir de l’amour et des témoignages et de l’affection comme les vôtres si beaux que je me sais chanceuse dans cette épreuve. Un immense merci du fond du cœur Colette, vous êtes une mamie et une personne formidable









 – 26/04/2015

Nathalie : Chère Colette, merci pour tous vos mots si doux qui m’apaisent quand mon cœur est trop lourd. La petite sœur de ma Carla-Marie s’appelle Paloma et a eu 8 ans le 10 avril. Elles n’ont pas le même papa. Je suis séparée du papa de Carla mais on s’aime très fort et sommes restés très proches, ce qui nous a beaucoup aidé pendant la maladie de Carla. Je vis seule actuellement avec Paloma et le petit chien de Carla offert à Noël qu’elle a nommé Jacinthe. Ce petit chien m’aide beaucoup ainsi que tous mes proches et ma famille et surtout Paloma qui est un tourbillon d’amour et de vie. Carla l’aide beaucoup j’en suis sûre car elle ne souffre pas (encore) trop de son absence et la considère avec nous tout le temps. Les petits signes nous aident beaucoup. Sur la photo que j’ai postée du papa de Carla dans la neige, un point lumineux inexplicable apparaît sur le bas de son pantalon… Moi je perçois souvent son parfum au milieu d’autres odeurs, des lumières, ou des petits animaux (coccinelles, escargots, lézards…) qu’elle aimait temps dans des lieux parfois incongrus. Elle est là… Même si l’absence physique et la vie sans entendre sa voix, voir ses petites affaires et sa petite vie si riche et intense sont horriblement durs. Je vous embrasse très très fort









. – 26/04/2015

15591848_1156149177839559_1272693593_nNathalie : Une dernière petite chose Colette. J’ai choisi cette photo de Carla derrière la vitre du bus qui l’emmenait il y a un an en classe verte avec son école (la séparation avait été très dure déjà…), car parfois j’ai l’impression qu’elle est comme de l’autre côté d’une vitre ou d’un miroir, toute proche même si irrémédiablement séparée physiquement de nous.









 – 26/04/2015

 

Colette : Merci de votre message, à présent je vous connais un peu plus, et ça m’est très doux ! vous aussi vous m’aidez beaucoup. Votre impression d’être séparées par une vitre est très réelle, Ce qui n’empêche pas la communication spirituelle, et le sentiment d’une présence toute douce, l’osmose est encore, et sera toujours là, je vous embrasse très fort tendrement









. – 26/04/2015

Nathalie : Oui vous aussi Colette vous êtes si douce et m’aidez infiniment :)









 – 25/05/2015

Nathalie : Tres tres chère Colette, que vos mots et vos commentaires de mes posts Facebook sont doux et me touchent immensément à chaque fois. Vous serez avec nous le 1er juin c’est certain et je sais, je sens à travers ce que ma petite Carla me fait sentir, qu’elle vous aime et qu’elle me guide à suivre votre chemin plein d’amour. Je vous embrasse de tout mon cœur et j’espère vous rencontrer bientôt. 💜








 – 27/05/2015

Colette : Désolée de répondre si tard , mais je ne suis pas une experte des messages Facebook, du moins pas encore ! au grand dam de mon François qui s”échine à tout m’expliquer avec patience…. vous verrez votre petite Paloma sera avec vous encore plus attentive, en osmose totale, Carla-Marie a senti tout l’amour que je pouvais lui donner, car , c’est vrai, je pense souvent à ses grands yeux pleins de douceur, de profondeur, avides d’apprendre et d’aimer ! AIMER je pense que ça a été mon credo durant ma vie, et de l’amour je peux en donner, et en donner encore, je m’en sens capable, je vous embrasse tendrement, et à un de ces jours je l’espère.









 – 19/07/2015

Nathalie : Coucou Colette, j’ai quelques pistes et contacts que j’ai activé pour votre petite fille à Liège… Je vous tiens au courant des que possible, gros bisous et merci pour tous vos mots. Je ne vous connais qu’un peu mais je sais que je vous aime tes fort 💙




 – 19/07/2015

Colette : Grand grand merci Nathalie, ça nous soulagerait et aiderait sa maman et moi, …..je la sais maintenant pourquoi nous avons été en contact!!!…..cela ne fait plus de doute !









 




 – 19/07/2015

Nathalie : Oui et je vais remuer ciel et terre et je suis plutôt d’un tempérament persévérant quand je suis motivée par des personnes ou des causes auxquelles je crois 😊 💙💗









  – 20/07/2015

Colette : Vous êtes un amour, encore un grand merci, j’en ai parlé à ma “petite” belle fille qui n’en revenait pas de tout ce que je lui ai dis…. et qui n’était pas particulièrement étonnée de la façon dont nous nous sommes rencontrées, car elle aussi, est sur la même longueur d’onde que moi, et donc, que vous ! d’ailleurs elle est artiste peintre depuis le départ de Jean Marc !…. je vous embrasse









  – 19/08/2015

Colette : Encore un joli signe plein d’amour





.  – 11/09/2015

Nathalie : Oui!!!! C’est vraiment extraordinaire. Merci mille fois Colette. Vous l’êtes très précieuse 💙💗









 – 11/09/2015

Quelques semaines plus tard, nous avons créé l’association Le Point rose. Colette s’est investi sans relâche, encourageant chacune de nos actions, et soutenant de ses mots si réconfortants les posts de toutes les mamans et familles rejoignant Le Point rose. En voici quelques extraits toujours aussi touchants d’amour et de bienveilance :

Colette : Les mamans éprouvées font preuve d’un courage inouÏ, elles sont admirables ! 

Colette : Vos commentaires ainsi que ceux de toutes vos amies me font un bien énorme, beaucoup de tendresse et de grands sentiments, émouvants, qui nous transportent, j’adore vous lire toutes et tous c’est un merveilleux moment ! Tellement VRAI , nos anges nous regardent et sont à jamais près de nous, nous sommes vraiment sur la même longueur d’onde, mon Jean Marc, je le sais est toujours attentif pour nous, mais surtout ses enfants et les protège, VRAIMENT ! Ce n’est qu’AMOUR éternel ! 

Nathalie : Merci Colette, vos commentaires sont pour nous tous aussi Ressourçants et réconfortants. Vous avez été la première maman à m’aider avec votre propre vécu de la perte de votre fils Jean-Marc et à me montrer le chemin de la résilience dans la vie  et l’amour de nos enfants perdus. Alors c’est moi qui vous remercie du fond du cœur.

Colette : Beaucoup de personnes critiquent Facebook mais pour moi, pour nous, ce fut une révélation et un moyen extraordinaire de communiquer !  Je peux vous parler sans retenue, chose que je ne peux faire autour de moi, car il faut être sûr la même ligne d’onde ! Comme nous nous comprenons ! C’est magnifique ! Merci à nos “petits” , je vous embrasse fort !

Colette : Vous êtes “fortes” mamans blessées , meurtries, crucifiées, vous donnez du courage à celles qui se trouvent actuellement dans la même situation, vous êtes des exemples ! Je ne suis qu’une maman parmi tant d’autres, malheureusement ! la parole libère beaucoup de sentiments et rapproche les coeurs brisés, blessés dans leur chair !

Après La Marche des lucioles: Que c’est beau et émouvant, cet amour joyeux et triste à la fois pour ces 2 petits anges, ils vous donnent à vous, les mamans, tant de courage et d’abnégation ! 

Après le témoignage de Lydie, « Théo était un guerrier » : Ce récit m’a ému aux larmes, car ce que vivent ces familles touchées par cette horreur, malheureusement il y en a trop, (et j’en fais partie même si mon fils avait 40 ans, tout juste, et aussi pour une tumeur cérébrale qui l’a emportée en 1 an !!!  Après tous ces protocoles  très éprouvants, mais lui, aussi, avait une force incroyable, et ne se plaignait jamais, pensait aux autres, il avait un petit garçon et une petite fille qui venait de naitre !  Merci de votre récit et bravo à Théo un petit ange de plus, je suis  avec vous, avec Carla Marie , ses parents et tous ceux qui souffrent dans leur chair. Lydie, heureuse d’avoir pu entrer en contact avec vous, grâce à “notre” petit point rose ! 

Colette : Combien sommes nous de parents éplorés après le départ prématurés de nos amours ? ce n’est pas juste mais il faut le supporter et garder nos rancoeurs enfouies pour ne faire paraitre que l’amour infini que nous avons pour nos anges , ils vivent toujours , faisons en sorte de les mêler à notre vie de tous les jours !  Le POINT ROSE est là , merci à Nathalie et Laurent !

Colette : Merci de votre témoignage !  très très émue, car chacun de nous, hélas, a sa part de souffrance,  c’est vrai  que nos enfants martyres nous transcendent , grâce à eux nous sortons de notre “petite” vie. De toutes façons : ils sont là, et seront toujours là ! nous les sentons près de nous, car en réalité ils sont là, les preuves abondent à qui sait les voir, comme Nathalie Paoli, (un exemple à suivre )  votre Gaspard vous suit pas à pas , ce sentiment ne s’éteindra jamais ! C’est à nous à ne pas les décevoir, soyons dignes d’eux ! Courage et espoir ! 

À propos du dessin de Lélia, autre petit Point rose: Tant de tendresse et de clairvoyance pour une enfant de cet âge, c’est magnifique et rare ! 

Colette : Le Point rose et vous aussi Nathalie, vous m’avez donné une philosophie qui m’a beaucoup apporté, et surtout votre Carla Marie a su nous réunir en parallèle avec mon Jean Marc…. 

 

“Après avoir appris la triste nouvelle de la mort de Colette, je suis allée sur sa page Facebook, pour y cherché des photos d’elle et de sa famille que je n’avais pas eu le temps de connaître… Et en image de couverture de la page Facebook de cette mamie de 84 ans, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir… une licorne à crinière rose, toute semblable à celles qui avaient peuplé l’imaginaire de ma petite Carla et de sa soeur Paloma…” Nathalie 💜










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