Le 15 février est la journée internationale du cancer de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte.
Chaque année, 35.000 enfants et adolescents sont diagnostiqués d’un cancer en Europe et 6.000 en décèdent.
En France, 2.500 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chez les moins de 25 ans tous les ans, et 500 en décèdent.
Le cancer est la première cause de décès par maladie chez les enfants.
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Cette journée a pour objectif de sensibiliser et mobiliser le plus grand nombre autour de la cause.
Ces dernières années, des avancées ont permis de mieux comprendre les tumeurs pédiatriques et mieux cibler les traitements.
Malgré ces avancées, tous les jours un enfant ou un adolescent décède encore dans notre pays, et des parents vivent le grand malheur de les perdre et de vivre sans eux.
Le chemin reste encore long.
On nous parle de formes de cancers incurables rares mais tous les jours on est choqué d’apprendre le cas d’un nouvel enfant ou d’une nouvelle famille touchée.
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Aujourd’hui, l’enjeu réside dans l’amélioration du taux de survie, dans la détection précoce de la maladie, dans le suivi à long terme et la qualité de vie de ces enfants une fois devenus adultes, rappelle la Ligue contre le cancer et les instances représentatives.
Mais n’oublions pas que l’enjeu est aussi l’accompagnement des enfants que l’on ne peut sauver, par le développement des soins palliatifs pédiatriques et l’accompagnement des familles confrontées à la fin de vie et au deuil de leur enfant.
Parce que les soins palliatifs incluent aussi la famille et le deuil.
Il n’est pas antinomique d’œuvrer pour la recherche tout en apportant toute l’attention aux enfants qui ne pourront bénéficier de ses avancées.
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Alors ce 15 février, nous pensons plus encore aux enfants que le cancer a emporté, à leur famille qui relève le défi d’amour de vivre sans eux après un combat si dur contre la maladie.
Et ils sont si nombreux….